L’Égypte opère des changements clés avant le choc contre le Burkina Faso

L’Égypte aborde son match de la 8e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 avec une confiance mesurée mais une détermination sans faille. Les Pharaons, leaders du groupe A avec 19 points, affrontent le Burkina Faso (14 points) ce mardi 9 septembre 2025 au Stade du 4 Août à Ouagadougou.

Après une victoire convaincante 2-0 contre l’Éthiopie le 5 septembre, le sélectionneur Hossam Hassan opère des ajustements stratégiques dans son effectif pour ce duel crucial, qualifié de « finale » du groupe par son homologue burkinabè, Brama Traoré. Un nul suffirait à l’Égypte pour valider son ticket pour le Mondial 2026, mais Hassan vise la victoire.

Des changements tactiques pour contrer les Étalons

Fort de leur domination dans le groupe A, les Pharaons misent sur un mélange d’expérience et de sang frais. Marwan Attia, remis d’une opération d’une hernie, retrouve sa place dans l’entrejeu, apportant stabilité et vision. Mohand Lasheen pourrait débuter à la place d’Osama Faisal, tandis qu’Omar Marmoush devrait occuper la pointe de l’attaque, reléguant Mohamed Salah dans un rôle plus axial pour maximiser son impact.

La titularisation surprise de Khaled Sobhi en défense centrale contre l’Éthiopie, en raison des absences de Mohamed Abdelmonem et Mostafa Fathi, pourrait être reconduite, malgré les doutes initiaux. « Nous prenons chaque match avec sérieux. Le Burkina Faso est une équipe redoutable à domicile », a déclaré Hossam Hassan lors de la conférence de presse du 6 septembre.

La délégation quittera Le Caire dimanche via un vol privé de six heures, avec une dernière séance d’entraînement au Cairo Stadium axée sur la récupération et la tactique.

Un Burkina Faso galvanisé et ambitieux

Le Burkina Faso, qui n’a jamais battu l’Égypte en huit confrontations (six défaites, deux nuls), arrive gonflé à bloc après un écrasant 6-0 contre Djibouti le 5 septembre. Ce succès a ramené les Étalons à deux points des Pharaons. Le retour du Stade du 4 Août, récemment homologué par la CAF après quatre ans de travaux, ajoute une dimension symbolique.

Pour l’Égypte, une victoire scellerait une troisième qualification mondiale, après 1990 et 2018. Hossam Hassan, conscient de l’enjeu, insiste sur la difficulté du match : « Il n’y a plus de petites équipes en Afrique. Jouer à Ouagadougou, sur un terrain rénové, sera un défi. » Le Burkina Faso, lui, joue son va-tout pour rester dans la course à la première place, seul sésame direct pour le Mondial 2026. Avec Mohamed Salah, auteur de son 59e but international contre l’Éthiopie, les Pharaons restent favoris, mais la ferveur burkinabè promet un combat acharné.

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