De l’Afrique aux sommets mondiaux : les dix buteurs qui illuminent la Coupe du monde des clubs 2025
La Coupe du monde des clubs 2025 ne se contente pas d’émerveiller les fans avec son format élargi et ses affiches explosives. Elle consacre aussi la montée fulgurante du football africain, porté par des talents qui font trembler les filets aux quatre coins de la planète. Certains défendent fièrement les couleurs de clubs africains, d’autres évoluent dans des formations européennes ou américaines, mais tous ont un point commun : ils incarnent la fierté d’un continent en pleine affirmation sur la scène mondiale. Voici le récit de ces dix buteurs africains qui, chacun à leur manière, marquent le tournoi de leur empreinte, entre panache, efficacité et émotions fortes.
Iqraam Rayners (Afrique du Sud / Mamelodi Sundowns)
Rayners a brillé dès la phase de groupes avec une précision redoutable. Un but décisif face à Ulsan Hyundai puis une réalisation pleine d’instinct contre le Borussia Dortmund. Grâce à lui, les Sundowns ont pu rêver d’un exploit, flirtant avec l’illusion d’un second tour avant de tomber les armes à la main face à Flamengo.
Achraf Hakimi (Maroc / Paris Saint-Germain)
Face à Seattle et à l’Inter Miami, Hakimi n’a pas seulement scoré, il a livré une démonstration de puissance et de maturité offensive. Sa célébration “pingouin” après un but face à l’Inter a résonné comme une revanche légère mais symbolique contre Sergio Busquets, rappelant que même les latéraux peuvent écrire les plus belles lignes d’un tournoi.
Mohamed Ali Ben Romdhane (Tunisie / Al Ahly)
Dans une rencontre de folie contre Porto, le Tunisien a signé l’un des gestes les plus élégants du tournoi : une frappe enroulée, d’une pureté technique éclatante. Son but a cristallisé l’équilibre d’un Al Ahly tactiquement irréprochable en les maintenant en vie dans un duel de haute intensité.
Kodjo Laba (Togo / Al Ain)
Contre le Wydad, dans un match au parfum d’orgueil, Laba a ramené les siens à hauteur sur penalty. Ce but, bien qu’anecdotique au classement, a permis à Al Ain de conclure son parcours sur une note digne, effaçant quelque peu la frustration d’une élimination précoce.
Serhou Guirassy (Guinée / Borussia Dortmund)
Incontournable face aux Sundowns, Guirassy a offert à Dortmund la première place de son groupe avec un but opportuniste et tranchant. Régulier en Bundesliga, il transpose sa forme en sélection et sur la scène internationale, affirmant son statut de buteur de classe mondiale.
Youcef Belaïli (Algérie / Espérance de Tunis)
Contre le Los Angeles FC, Belaïli a joué les sauveurs. Une frappe sèche, un geste d’artiste et voilà l’Espérance relancée. Au Brésil, certains le comparent même à Neymar, louant sa grâce balle au pied. Un hommage flatteur qui reflète la magie qu’il distille lorsqu’il est en confiance.
Denis Bouanga (Gabon / Los Angeles FC)
Déjà éliminé, son équipe affronte Flamengo sans enjeu majeur. Mais Bouanga, fidèle à son tempérament de compétiteur, exploite une erreur adverse pour inscrire un but d’honneur. Sa lucidité devant le but dans un contexte désabusé montre sa fiabilité, même dans l’adversité.
Lebo Mothiba (Afrique du Sud / Mamelodi Sundowns)
Remuant face à Dortmund, Mothiba trouve la faille au terme d’une action collective somptueuse. Ce but redonne espoir aux Sundowns dans un duel spectaculaire, démontrant que l’écart entre clubs africains et européens n’est plus aussi infranchissable qu’avant.
Thembinkosi Lorch (Afrique du Sud / Wydad Casablanca)
Le but qu’il inscrit face à la Juventus dépasse le simple cadre statistique : il s’agit du premier du Wydad dans le tournoi. Une réalisation libératrice, symbolique, qui inscrit Lorch dans la mémoire collective du club marocain.
Cassius Mailula (Afrique du Sud / Wydad Casablanca)
Face à Al Ain, son but dans un angle presque impossible est un cri d’ambition. Un éclair de classe individuelle, dans une défaite frustrante, mais qui résume à lui seul la détermination du Wydad à exister dans la cour des grands.