Burundi – Côte d’Ivoire : tout savoir sur un match à enjeux particuliers

C’est la totale depuis quelques jours avec les matchs de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde. Cette journée a offert jusque là, une bonne panoplie de matchs entre succès, surprises et déceptions au niveau des résultats. Ce vendredi, les champions d’Afrique en titre entrent en lice pour essayer de décrocher une des places africaines dans le prochain tournoi mondial. Dans un groupe comblé d’incertitudes, les Ivoiriens commencent leur stage aujourd’hui au Maroc.

Contexte général d’un choc de haut de tableau

C’est la ville aux valeurs antiques de Meknès qui sera le théâtre de la bataille entre Éléphants de la Côte d’Ivoire et les Hirondelles du Burundi. En raison des défaillances d’infrastructures sportives adéquates, la fédération burundaise de football s’est penchée sur une délocalisation de la rencontre qui devrait se dérouler sur la pelouse du Stade Intwari à Bujumbura. Évidemment qui de mieux placé pour abriter cette rencontre qualificative si ce n’est le pays hôte de la prochaine édition de la CAN. Le Maroc déborde d’infrastructures sportives en ce moment avec des stades répondant aux normes internationales. Comme plusieurs pays ne disposant pas de stades homologués par la Confédération Africaine de Football, le Burundi s’est plié sur le royaume chérifien. Le coup d’envoi est prévu pour 19h en temps universel, soit 21h au Burundi et sera retransmis en direct sur les chaînes de télévisions ivoiriennes telles que NCI et la RTI.

Analyse et enjeux de la rencontre

Le groupe des Éléphants est digne d’une eau douce cachant plusieurs dangers en profondeur. L’issue du match entre le Gabon et les Seychelles n’aide pas les Éléphants dans l’entame de ce stage. Tombeur des Pirates hier par trois buts d’écart, le Gabon a pris le large sur le groupe et plane provisoirement en tête. Momentanément détrônée, la Côte d’Ivoire aborde la rencontre de ce jour avec une légère pression, quoi qu’étant en position de force. Elle fait preuve d’une efficacité offensive avec 10 buts en 5 matchs, soit une moyenne de 2 buts par match. La solidité défensive des Éléphants est aussi d’une bonne facture puisqu’ils n’ont concédé que 3 buts. Dans une dynamique pareille, les champions d’Afrique pourraient se retrouver freiner par l’indisponibilité de certains cadres à l’instar de Seko Fofana, Jean-Michaël Seri, Hamed Junior Traoré, Amad Diallo et le nouveau Bénie Traoré. Mais le sélectionneur ivoirien peut tout de même se réjouir du retour de Sébastien Haller et la grande forme de Clément Akpa qui est récompensé pour ses performances en club.

Dans le camp adverse, la tâche est plus corsée pour le Burundi qui occupe actuellement la troisième place avec 7 points au compteur. Malgré les statistiques plutôt inquiétantes des Hirondelles qui manquent de réalisme devant les buts, la surprise pourrait arriver face aux champions d’Afrique en comptant sur la forme étincelante du capitaine. L’excellent milieu de L’OGC Nice Youssouf Ndayishimiye apportera sa créativité au milieu pour alimenter l’attaquant de l’USM Alger, Bonfils-Caleb Bimenyimana qui essayera de trouver les failles dans la défense ivoirienne. Sur le papier, la Côte d’Ivoire part favorite, mais le Burundi, poussé par l’enjeu et l’envie de se relancer, tentera de donner du fil à retordre aux Éléphants, sachant qu’une victoire les mettrait à la même longueur d’ondes que les Éléphants.

Laissez un commentaire