
Bouanani, de l’amertume à l’ambition : l’absent de 2023 veut briller en 2025
À seulement quelques mois de la CAN 2025 au Maroc, Badredine Bouanani affiche encore une détermination farouche. Écarté de la dernière édition en Côte d’Ivoire pour cause de pépins physique, le jeune international algérien n’a jamais cessé d’y penser. Aujourd’hui, c’est un message limpide qu’il adresse au sélectionneur Vladimir Petkovic. Le moins qu’on puisse y déceler, c’est qu’il veut retrouver les Fennecs et marquer son empreinte.
Une blessure avec des traces mais aussi de la revanche
Dans un entretien, je joueur de l’OGC Nice est revenu sur sa frustration tenace, quoi qu’elle remonte à une édition passée : « J’ai raté la dernière CAN à cause d’une blessure… Donc forcément, j’avais un goût amer sur ça. » Ce regret personnel, loin de l’abattre, l’a plutôt transformé en un véritable moteur. Le jeune ailier s’est rapidement remis à l’ouvrage, conscient que la route vers la sélection serait semée d’embûches. Sa recette semble quand même simple. Il s’agit d’une mixture de travail acharné et de concentration maximale. « J’ai essayé de bosser, bosser, bosser. Montrer aux sélectionneurs que je peux être dans cette liste. Et voilà, je suis vraiment focus sur cette année qui est super importante. », confie t-il.
Nice, un cadre propice à l’éclosion
Sous la houlette de Franck Haise, Bouanani évolue désormais dans un environnement qui lui est favorable. Son passage à Lorient en prêt lui a permis de gagner en maturité et en régularité, deux qualités qu’il entend capitaliser cette saison. Ses ambitions sont claires : « Pour moi individuellement, je vise à avoir plus de stats que la saison dernière. Faire partie de l’équipe nationale pour la CAN. »
Son évolution en Ligue 1 a démontré sa capacité à s’adapter aux exigences du haut niveau. Désormais bien ancré dans le groupe niçois, le joueur formé à Lille veut passer un cap et surtout convaincre le staff des Fennecs pour de faire une place.
Une échéance en ligne de mire
Depuis la CAN 2023, Bouanani n’a été appelé qu’une seule fois en sélection. Mais l’Aiglon ne compte pas en rester là. Il sait que les cinq prochains mois seront décisifs pour espérer enfiler à nouveau le maillot vert . « Porter le maillot de l’Algérie, c’est une immense fierté. J’espère pouvoir maintenant écrire mon nom dans l’histoire du football algérien lors de la CAN au Maroc. », précise t-il. Un objectif noble, nourri par une vraie soif de revanche et un amour indéfectible pour la sélection.