Les Black Queens suspendent leurs entraînements pour des primes impayées
À quelques jours d’un match capital face à l’Égypte, les Black Queens du Ghana sont en pleine crise. Les joueuses ont décidé de boycotter leurs séances d’entraînement ce samedi, exigeant le paiement de leurs bonus impayés liés à la dernière Coupe d’Afrique des Nations féminine (WAFCON 2024).
Selon la journaliste sportive ghanéenne Ayishatu Zakaria Ali, les Ghanéennes refusent de participer à toute activité sportive tant que les autorités ne se seront pas entretenues avec elles. Cette décision, lourde de conséquences, survient alors que le Ghana prépare la manche retour des éliminatoires de la WAFCON 2026 prévue mardi face à l’Égypte.
Les joueuses, actuellement à l’hôtel Erata, affirment qu’aucun représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports ne leur rendu visite depuis le début d rassemblement. D’après les informations disponibles, chaque joueuse attend le versement de 9 500 dollars, somme correspondant à leurs primes de la WAFCON 2024. Le ministère n’aurait, pour l’instant, donné aucune garantie sur la date du paiement.
Cette situation tendue menace de perturber les préparatifs des Black Queens, pourtant en position favorable après leur victoire 3-0 à l’aller contre l’Égypte. Une qualification pour la prochaine WAFCON 2026 et, à long terme, pour la Coupe du Monde Féminine 2027 au Brésil, pourrait être compromise si le conflit persiste.
L’enjeu est double : au-delà de la simple revendication financière, les joueuses réclament le respect et la reconnaissance de leurs efforts sous le maillot national. Le sort de la sélection féminine ghanéenne dépend désormais de la réaction rapide du ministère concerné.