Petkovic confronté à une vague de départs avant la rencontre face à la Suède

Jeudi soir, lors du match amical entre l’Algérie et le Rwanda, Youcef Belaïli s’est illustré en étant à la fois buteur et passeur dans une victoire 2-0 des verts. Ce retour en forme laissait espérer une montée en puissance pour l’ailier algérien, mais le lendemain, la Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé son départ du stage, en même temps que celui de Mohamed Amine Tougai. Aucun détail n’a été fourni, mais la raison semble limpide : les deux joueurs doivent rejoindre l’Espérance de Tunis pour préparer la Coupe du monde des clubs, avec un premier match prévu face à Flamengo dans la nuit du 16 au 17 juin aux États-Unis. Une décision logique, mais qui prive Belaïli d’une opportunité de poursuivre sur sa lancée sous les ordres de Vladimir Petkovic, à un moment-clé de sa carrière internationale.

Un choix pragmatique du sélectionneur Petkovic

Le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, a dû jongler entre les exigences des clubs et les impératifs de l’équipe nationale. En libérant Belaïli et Tougai, il a choisi de privilégier leur disponibilité pour un rendez-vous important en club, tout en maintenant une certaine rigueur : Ramy Bensebaini, également concerné par la Coupe du monde des clubs avec le Borussia Dortmund, n’a pas bénéficié du même traitement. Il affrontera la Suède mardi, certainement en raison de la distance plus courte entre la Scandinavie et l’Allemagne. Ce pragmatisme de Petkovic reflète une volonté d’adaptation aux circonstances tout en gardant une ligne de conduite claire. Ce n’est pas un désaveu pour Belaïli, mais une gestion équilibrée entre les enjeux. Le joueur de l’Espérance devra patienter avant de revêtir à nouveau le maillot national, malgré un retour remarqué et salué.

Un stage marqué par plusieurs départs et attentes élevées

Avec les départs de Belaïli, Tougai, Kévin Guitoun et Himed Abdelli (blessés), ainsi que l’absence temporaire de Rayan Aït-Nouri, le groupe algérien s’est réduit à 25 joueurs. Malgré cela, la qualité reste au rendez-vous. Attendu à Manchester City pour finaliser son transfert et passer la visite médicale, Aït-Nouri est ménagé pour le moment, mais Petkovic compte fermement sur lui pour le choc face à la Suède. Le sélectionneur l’a même averti publiquement, preuve de son exigence envers les jeunes talents. Cette phase de préparation, bien que perturbée, reste importante dans la construction du nouveau projet algérien. Entre ambitions individuelles et objectifs collectifs, chaque décision compte.

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