Coupe du monde des clubs: Al Ahly entame avec une lourde perte dans ses rangs
L’entrée d’Al Ahly en Coupe du Monde des Clubs 2025 prend malheureusement une tournure dramatique dès les premières minutes du match face à l’Inter Miami, lors de la première journée de la phase de groupes. Le milieu de terrain vedette du club égyptien, Emam Ashour, a dû quitter la pelouse du Hard Rock Stadium dès la 13e minute après un violent choc qui lui a causé une vive douleur à l’épaule. Le joueur, remplacé immédiatement par Ahmed Sayed « Zizo », a été transféré en urgence dans un hôpital de Miami où les examens ont confirmé une fracture de la clavicule. L’intervention chirurgicale a été programmée dans un bref délai, et la durée de convalescence est estimée à environ deux mois. Un coup dur pour le joueur 27ans dont la passion et l’engagement sur le terrain faisaient de lui l’un des piliers d’Al Ahly. Ce forfait met fin prématurément à son aventure dans la compétition, une immense déception tant pour le joueur que pour les supporters, qui espéraient voir briller leur maestro aux yeux du monde.
La réaction officielle de la FIFA n’a pas tardé avec une réelle compassion à l’égard du joueur et de son club. L’instance mondiale sur son site officiel a qualifié cette blessure de grande perte pour Al Ahly. Il faut préciser qu’Emam Ashour a été le meilleur buteurdu championnat égyptien de la saison 2024-2025, avec 13 réalisations et 7 passes décisives. L’impact de cette absence est d’autant plus important qu’elle bouleverse les plans tactiques de l’entraîneur José Ribeiro. Celui-ci devra rapidement ajuster son schéma de jeu avant les deux grosses rencontres à venir : contre Palmeiras le 19 juin, puis face au FC Porto le 24 juin. La solidité du milieu de terrain, jusque-là articulée autour d’Ashour, est aujourd’hui fragilisée. Le premier match, qui s’est soldé par un match nul (0-0), laisse déjà un goût amer, car au-delà du score, c’est le moral de l’équipe qui est touché. Dans un tournoi aussi exigeant, cette blessure montre que derrière le spectacle du football se cache aussi une fragilité humaine que nul ne peut ignorer.
