Un cadre de la Tunisie fortement incertain
À moins de sept semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc (21 décembre), la Tunisie vient de prendre un sérieux coup derrière la tête. Aïssa Laïdouni, milieu relayeur d’Al Wakrah et cadre des Aigles de Carthage, est officiellement forfait pour la Coupe Arabe et fortement incertain pour la CAN.
Une lésion musculaire grave aux ischios-jambiers
Le drame s’est produit lors d’une récente journée de championnat qatari. Touché en pleine course, le joueur de 28 ans a immédiatement senti la douleur et quitté le terrain. Les examens réalisés dans la foulée ont révélé une lésion importante aux ischios-jambiers, nécessitant plusieurs semaines de soins intensifs et de rééducation. Le staff médical d’Al Wakrah se montre extrêmement prudent et n’avance aucune date de retour précise.
Un pilier irremplaçable au milieu
Aïssa Laïdouni n’est pas un joueur comme les autres pour la Tunisie. Né en France, détenteur de la triple nationalité (tunisienne, algérienne, française), il a choisi très tôt les Aigles de Carthage et s’est imposé comme l’un des patrons du milieu. Son abattage, son intensité et son expérience européenne (ex-Ferencvaros, Union Berlin) font de lui le régulateur parfait entre défense et attaque.
Depuis son arrivée à Al Wakrah, il enchaînait les performances de haut niveau, prouvant qu’il restait au sommet à 28 ans. Sami Trabelsi, le sélectionneur, comptait sur lui pour diriger le jeu tunisien face aux cadors du continent.
Trabelsi contraint de revoir ses plans
Sans Laïdouni, l’équilibre du 4-3-3 tunisien risque de vaciller. Le coach va devoir bricoler et promouvoir des solutions internes.
Avant la CAN, la Tunisie disputera la Coupe Arabe (dès le 25 novembre). Laïdouni manquera donc les deux compétitions majeures de l’hiver. Pire : même en cas de rétablissement express, il reviendrait sans rythme compétitif, ce qui est rarement idéal pour un tournoi de cette intensité.
Pour l’instant, tout le peuple tunisien retient son souffle. Chaque bulletin médical d’Al Wakrah est scruté. Une chose est sûre : les Aigles de Carthage devront apprendre à voler sans l’un de leurs meilleurs éléments. Rendez-vous dans les prochaines semaines pour savoir si le miracle est possible… ou si Sami Trabelsi devra bel et bien composer sans son soldat numéro 1.