Achraf Hakimi, l’étoile qui grave son nom dans le ciel de la ligue des Champions

Il est celui qui a ouvert les portes du sacre, celui dont les pas résonnent désormais dans l’histoire avec la force d’une empreinte indélébile. Premier buteur du Paris Saint-Germain en finale de Ligue des champions, artisan du triomphe éclatant face à l’Inter Milan, Achraf Hakimi n’a pas simplement inscrit un but. Hier soir dans le stade mythique de Munich, il a écrit un chapitre de légende, un instant suspendu qui restera gravé dans la mémoire du football. Brillant toute la saison sous les lumières du Parc des Princes, le Lion de l’Atlas s’est affirmé comme l’un des joyaux du football mondial. Les chiffres, pourtant immenses, peinent à capturer l’essence de son impact. 48 apparitions, 9 buts, 14 offrandes, mais plus encore, un leadership qui s’étend bien au-delà des statistiques.

Le premier éclat marocain sur le sommet de l’Europe

À la douzième minute, sous les regards captivés de l’Allianz Arena, Hakimi surgit tel le lion qu’il est. Il sent l’instant, anticipe la trajectoire, ajuste son déplacement avant même que le ballon ne lui parvienne. Désiré Doué le sert depuis la gauche, une offrande millimétrée, une passe qui attend une touche définitive. Il n’y a pas de précipitation, seulement de la précision. Une caresse du pied droit, un geste fluide et limpide, et le PSG entre dans l’Histoire. Ce but est plus qu’une ouverture du score, c’est un coup de tonnerre qui scelle le destin du match avant même que l’Inter ne puisse réagir.

Son nom, désormais inscrit dans le marbre, résonne comme celui du premier Marocain à scorer en finale de Ligue des champions, l’architecte d’un triomphe que le PSG poursuivait depuis des décennies. Mais ce but n’est pas un acte isolé puisqu’il est une signature gravée dans l’épopée du football africain, une trace laissée dans le sillage des géants qui l’ont précédé. Rabah Madjer, Samuel Eto’o, Didier Drogba, Sadio Mané, Mohamed Salah en sont des exemples concrets. Hakimi entre dans ce cercle restreint où seuls les élus posent le pied, rejoignant ainsi ceux dont les exploits ont marqué les annales du football continental.

Le Ballon d’Or africain déjà scellé

Ce sacre est bien plus qu’une victoire, c’est une consécration. Neuf buts impliqués en Ligue des champions cette saison, quatre réalisations personnelles et cinq passes décisives, un record historique pour un défenseur qui n’avait pas été atteint depuis Ian Harte en 2000-2001. Loin d’une simple performance hors norme, c’est une démonstration de polyvalence, une manière d’être omniprésent à chaque moment clé du tournoi. L’ancien joueur du Real n’a pas simplement brillé, il a illuminé la compétition d’une lueur impériale.

Déjà couronné du Prix Marc-Vivien Foé avec une avance écrasante, il avance vers le Ballon d’Or africain comme un roi sans rival. Passé si près l’an dernier, il semble cette fois intouchable. Son impact dépasse les frontières, son influence s’étend bien au-delà du continent africain. Il n’a pas seulement conquis l’Europe, il a désormais conquis le temps et son nom résonne désormais parmi les immortels du football.

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