
Une absence déjà actée à la CAN 2025 dans le rangs des champions d’Afrique 2019
L’un des héros du sacre continental de 2019 ne foulera pas les pelouses marocaines en décembre prochain. Alexandre Oukidja, âgé de 37 ans, a été rattrapé par une blessure aussi grave que cruelle. Le diagnostic dégage une rupture des ligaments croisés et une fissure du ménisque. Le verdict est sans appel, plusieurs mois d’indisponibilité, et un forfait confirmé pour la CAN 2025. Cette compétition devait être son ultime défi, une dernière danse avec les Fennecs, un baroud d’honneur teinté de nostalgie et d’espoir. Mais le destin, impitoyable, a mis fin à cette ambition avant même qu’elle ne prenne forme.
Le rêve brisé d’un dernier tour à la CAN
Mis sur le banc à Metz depuis le mois de janvier, Oukidja avait tourné la page cet été après sept saisons marquées notamment par un titre de Ligue 2 en 2019. Son exil en Serbie, loin des projecteurs, était un pari audacieux mais aussi très stratégique : retrouver du temps de jeu, prouver qu’il avait encore sa place, et décrocher une dernière convocation.
Fraîchement engagé avec le FK IMT Belgrade, le vétéran des fennecs espérait séduire Vladimir Petkovic, dans un contexte où le poste de gardien restait ouvert. Le sélectionneur algérien, conscient des incertitudes dans les cages, n’avait pas encore totalement fermé la porte. Oukidja, fort de ses sept sélections, croyait dur comme fer à un retour possible, surtout face à la concurrence d’Anthony Mandréa, titulaire mais cantonné à la troisième division française avec Caen.
Un espoir envolé mais un courage intact
Mais le sort s’est montré implacable vis-à-vis du champion d’Afrique algérien. Déjà absent lors du dernier rassemblement des Verts, le portier devra désormais suivre la Coupe d’Afrique des Nations depuis l’ombre, loin des terrains et des rêves qu’il caressait encore. Toute fois, l’ancien portier du FC Metz garde la tête sur les épaules et les pieds sur terre, conscient que cette blessure ne marque pas une fin en soi. «Ce n’est pas la fin», a-t-il écrit sur ses réseaux, déterminé à revenir. Un mental d’acier qui prouve une fois en lui et une envie de tout donner pour un retour rapide. Mais pour la CAN, le rideau est déjà tombé.