Premier rendez-vous avec l’histoire pour une nouvelle vague de joueurs
Le football africain a retrouvé toute sa ferveur dimanche soir à Rabat, avec le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Comme toujours, la CAN est une scène mythique où les légendes se confirment et où de nouveaux noms s’inscrivent dans la mémoire collective du continent. Cette édition marocaine s’annonce comme un carrefour générationnel. Plusieurs jeunes talents, déjà aguerris par l’exigence des grands clubs européens, s’apprêtent à franchir le seuil de la reconnaissance continentale. Voici un panorama des promesses qui pourraient marquer l’histoire de Maroc 2025.
Bryan Mbeumo (Cameroun – Manchester United)
À 26 ans, Bryan Mbeumo n’est novice qu’en apparence. Révélé au monde lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar, l’attaquant camerounais a déjà affronté l’élite internationale. Sa vitesse, sa polyvalence et son intelligence de jeu en ont fait un pilier offensif de Manchester United. Blessé avant la CAN 2023, il revient cette fois en pleine possession de ses moyens. D’ailleurs, il hérite du mythique numéro 10, jadis porté par Patrick Mboma ou Vincent Aboubakar. Un héritage qui l’installe d’emblée comme le dépositaire des espoirs offensifs des Lions Indomptables.
Amad Diallo (Côte d’Ivoire – Manchester United)
L’ailier ivoirien arrive au Maroc avec une réputation grandissante. Plus mûr, plus constant, Amad Diallo a gagné en rigueur tactique et en justesse dans ses choix. Sa conduite de balle et sa capacité à créer dans les espaces réduits rappellent les grandes heures des ailiers ivoiriens comme Gervinho ou encore Arouna Dindane. La CAN 2025 est pour lui l’occasion de transformer ces comparaisons flatteuses en héritage assumé et de s’imposer comme le nouveau visage des Éléphants.
Carlos Baleba (Cameroun – Brighton & Hove Albion)
À Brighton, Carlos Baleba s’est imposé comme un milieu moderne, puissant et discipliné. Sa faculté à casser les lignes et à sécuriser les transitions en fait une pièce maîtresse. Pour sa première CAN, il incarne l’énergie et la robustesse dont le Cameroun aura besoin dans les batailles du milieu. Son adaptation au rythme continental pourrait être l’un des leviers du parcours des Lions.
Yan Diomande (Côte d’Ivoire – RB Leipzig)
Formé dans l’école de rigueur du RB Leipzig, Yan Diomande privilégie l’équilibre et la structure. Sa polyvalence et son intelligence tactique apportent une profondeur précieuse à la Côte d’Ivoire. Son baptême continental est une opportunité unique qu’est de se révéler au grand public africain et devenir l’un des garants de la stabilité des Éléphants.
Ibrahim Mbaye (Sénégal – Paris Saint-Germain)
Produit du PSG, Ibrahim Mbaye incarne la nouvelle vague sénégalaise. Athlétique, agressif dans le bon sens et techniquement sûr, il a grandi dans l’un des environnements les plus exigeants d’Europe. Au sein d’un groupe sénégalais riche en expérience, il devra s’imposer rapidement. Le Maroc pourrait être le théâtre de sa métamorphose, partant de jeune espoir à international confirmé.
Mamadou Sangaré (Mali – RC Lens)
Discret mais essentiel, Mamadou Sangaré s’est affirmé à Lens par sa discipline et son sens du tempo. Moins spectaculaire, il brille par sa propreté technique et sa capacité à organiser le jeu. Pour le Mali, il représente une promesse de régularité. Sa gestion des transitions est déjà assez déterminante pour les Aigles dans un tournoi où chaque détail compte. Son premier match, techniquement réussi, est déjà un bon signe pour le tournoi.
Aaron Wan-Bissaka (RD Congo – West Ham United)
À 28 ans, Aaron Wan-Bissaka apporte son expérience et sa rigueur défensive à la RD Congo. Spécialiste du un-contre-un, il incarne la stabilité et l’autorité. Sa première CAN est un défi d’adaptation au rythme particulier du tournoi en guidant les Léopards vers un retour parmi les grandes nations africaines.