la FIFA inflige une nouvelle sanction au Zamalek

Coup dur pour le géant cairote. Le 3 décembre 2025, la FIFA a officialisé une nouvelle sanction lourde contre le Zamalek SC. Le club est interdit d’enregistrer de nouveaux joueurs lors des trois prochains mercatos. Une décision qui porte à six le nombre de litiges actifs ayant déclenché des pénalités similaires en à peine quelques jours.

Trois nouveaux dossiers qui font basculer le club

Dans son communiqué publié le 3 décembre, l’instance mondiale n’a pas détaillé l’identité des créanciers concernés par ces trois derniers cas. Elle s’est contentée de préciser que la suspension restera en vigueur tant que les dettes ne seront pas intégralement réglées.

Selon des sources internes au club relayées par des médias spécialisés, l’un de ces dossiers met directement en cause du milieu tunisien Ferjani Sassi. Zamalek lui devrait encore 505 000 dollars, intérêts compris, pour des retards de paiement accumulés. C’est précisément ce retard qui aurait poussé la FIFA à activer cette sixième sanction.

Une addition qui s’alourdit dangereusement

Avec cette nouvelle vague, le Zamalek cumule désormais six interdictions de recrutement actives. Parmi les créanciers déjà connus figurent :

  • L’ancien entraîneur portugais José Gomes et ses trois assistants,
  • L’ex-coach suisse Christian Gross,
  • Et maintenant, probablement Ferjani Sassi.

Ces affaires s’ajoutent aux sanctions précédentes et placent le club dans une situation critique à quelques semaines seulement de la prochaine fenêtre des transferts.

Le Zamalek voit ses ambitions freinées net. Le club travaille pourtant d’arrache-pied pour solder l’ensemble de ces dossiers avant la fin de l’année. L’objectif : lever toutes les interdictions et pouvoir renforcer l’effectif dès janvier 2026. Mais chaque jour qui passe rend la mission plus compliquée.

Cette série de sanctions rappelle que même les clubs les plus prestigieux du continent ne sont pas à l’abri quand la gestion financière dérape. Zamalek, cinq fois vainqueur de la Ligue des Champions CAF, paie aujourd’hui le prix de retards répétés. Le message de la FIFA est clair : pas de passe-droit, même pour les institutions historiques.

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