Les Guépards du Bénin privés de plusieurs cadres pour le premier match

À cinq jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc (21 décembre 2025 – 18 janvier 2026), les Guépards du Bénin entrent dans le vif du sujet avec un handicap inattendu.

Leur première sortie contre la République Démocratique du Congo, prévue le 23 décembre, se fera sans cinq cadres majeurs, suspendus pour cumul de cartons jaunes lors des éliminatoires. Un coup dur qui teste la résilience de l’équipe de Gernot Rohr, outsider ambitieux d’un Groupe D infernal. Mais loin de s’effondrer, les Béninois transforment cette épreuve en opportunité collective.

Cinq absents qui pèsent lourd à chaque ligne

Les suspensions frappent sans pitié. En défense, Mohamed Tijani, pilier habituel, laisse un vide béant que les remplaçants moins rodés devront combler d’urgence. La créativité étincelante de Junior Olaitan et l’impact physique d’Andréas Hountondji priveront l’équipe de sa fluidité habituelle. En attaque, c’est le capitaine Steve Mounié, fer de lance et leader moral, qui manque à l’appel, tout comme le gardien Marcel Dandjinou.

Ces absences, fruit d’un parcours discipliné mais sanctionné dans les éliminatoires, obligent Rohr à recomposer son onze de fond en comble. Malgré ce casse-tête, la dynamique interne reste intacte. Les cadres suspendus, bien que frustrés, suivent le groupe de près et boostent le moral à distance. Les joueurs disponibles, galvanisés, voient dans ce défi une chance de briller et de prouver que les Guépards ne dépendent pas d’individus isolés.

Un Groupe D relevé : Sénégal, RD Congo et Botswana, des adversaires à calibrer

Logés dans le Groupe D aux côtés du Sénégal (champion 2022), de la RD Congo (demi-finaliste en titre) et du Botswana (surprise des qualifications), les Béninois savent que chaque point comptera.

Rohr, dans une interview accordée au site de la CAF, assume pleinement le rôle d’outsider : “Être outsider n’est pas un problème en soi, mais cela peut parfois entraîner des décisions arbitrales défavorables. Un petit pays doit se battre deux fois plus pour sortir de ce rôle.” Pourtant, l’optimisme transpire.Pour cette CAN, notre premier objectif est de remporter un match. Lors de la dernière édition en 2019, le Bénin avait terminé les huitièmes avec trois nuls, sans victoire excepté aux tirs au but. Cette fois, nous voulons absolument gagner.

Malgré les frustrations du Mondial manqué de justesse, Rohr voit en cette CAN un tremplin. Les Guépards, avec leur énergie nouvelle, promettent une entrée en lice concentrée et combative. Les supporters, eux, retiennent leur souffle : ce 23 décembre pourrait marquer le début d’une surprise continentale.

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