L’OM risque de perdre son meilleur buteur et sans son patron défensif
L’Olympique de Marseille (OM) revit enfin. 5-1 à Nice, 2-1 retourné contre Newcastle au Vélodrome, la qualification pour les barrages de Ligue des Champions à nouveau entre les mains… Mais à peine le temps de savourer que Roberto De Zerbi a déjà les yeux rivés sur le calendrier avec angoisse. La raison ? La Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025 (CAN) qui démarre le 21 décembre 2025.
Deux cadres majeurs menacés dès le 9 décembre
Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon) et Nayef Aguerd (Maroc) sont certains d’être convoqués. Pire : selon le règlement FIFA, les clubs doivent libérer les joueurs au plus tard le 8 décembre. Résultat, les deux hommes pourraient déjà manquer le déplacement crucial en Ligue des Champions sur la pelouse de l’Union Saint-Gilloise le 9 décembre.
Le coach de Marseille avoue : « Je ne suis sûr de rien, j’attends de savoir quelle sera la situation, avoue De Zerbi. L’important, c’est qu’il y ait une uniformisation. Je ne sais pas pourquoi ce match contre l’USG est à risque. J’espère pouvoir les utiliser, surtout Aguerd et Aubameyang. »
Le match suivant contre Monaco, le 14 décembre en Ligue 1, est, lui aussi, fortement compromis. L’OM pourrait donc attaquer la trêve hivernale sans son meilleur buteur et sans son patron défensif.
Kondogbia, l’autre bombe à retardement
Geoffrey Kondogbia, absent de longues semaines cette saison, reste ultra-fragile. De Zerbi gère son milieu comme du cristal : « Mercredi on a fait un entraînement un peu lourd pour lui, hier il a eu une demi-journée de repos. On ne doit plus le perdre jusqu’en février ou mars. Il a besoin de continuité, de ne pas retourner à l’infirmerie pour rien. On programme tout : intensité, volume, repos. »
Avec quatre matchs en quinze jours avant la trêve (Union SG, Monaco, Club Bruges et un dernier en championnat), le coach italien marche sur un fil. En cas de qualification en barrages de Ligue des champions, l’OM reprendra dès février avec un effectif potentiellement décimé par les retours tardifs (et fatigués) de la CAN.
« On vit match après match, mais je suis inquiet, lâche Roberto De Zerbi. On a enfin trouvé un équilibre, et là on risque de tout perdre à cause du calendrier. »
Pour l’instant, Marseille rêve d’Europe et de podium. Mais entre l’infirmerie encore garnie, Kondogbia en mode gestion XXL et la CAN qui plane, le technicien italien a déjà des sueurs froides.