Algérie-Arabie Saoudite : la liste des blessés s’allonge chez les Fennecs

L’équipe nationale d’Algérie affronte un nouveau revers avant son deuxième match amical face à l’Arabie Saoudite, mardi à 16h30 GMT au stade Roi Abdallah-Al-Faisal de Djeddah.

Deux forfaits de poids viennent perturber les plans de Vladimir Petkovic : Hicham Boudaoui et Mohamed Amine Amoura, tous deux déclarés inaptes. Un coup dur pour les Fennecs, déjà privés de leur dynamique habituelle en vue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 au Maroc (début le 21 décembre) et de la Coupe du Monde 2026.

Boudaoui : une gêne qui force le forfait

Hicham Boudaoui (OGC Nice) a rejoint le rassemblement à Djeddah avec une gêne persistante. Le communiqué officiel de la Fédération algérienne de football (FAF) détaille : un programme d’entraînement aménagé lors des premiers jours, mais le dernier bilan médical a été sans appel. Le milieu polyvalent n’est pas apte à disputer la rencontre. Petkovic a donc libéré le joueur pour éviter toute aggravation. Sa perte pèse lourd : Boudaoui apporte équilibre et intensité à l’entrejeu algérien, un atout clé dans les schémas tactiques du sélectionneur.

Amoura : prudence avant la CAN

Mohamed Amine Amoura (VfL Wolfsburg) subit le même sort. L’attaquant a contracté une blessure légère, jugée non grave mais suffisante pour le retirer de la liste. Le staff privilégie la récupération complète en vue des échéances majeures. Amoura, buteur lors du premier amical contre le Zimbabwe (victoire 3-1), laisse un vide offensif.

Petkovic contraint à des ajustements

Ces deux absences forcent Vladimir Petkovic à revoir ses plans. Le stage à Djeddah, entamé samedi, vise une préparation optimale pour la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2026. Après le succès 3-1 face au Zimbabwe, les Fennecs affrontent une Arabie Saoudite en forme : victorieuse 1-0 de la Côte d’Ivoire, tenante du titre africain. Ce duel conjoint s’inscrit dans une préparation mutuelle exigeante. Sans Boudaoui ni Amoura, l’équilibre entre défense et attaque sera testé.

La rencontre de mardi n’est pas anodine. L’Arabie Saoudite, sur sa lancée, représente un adversaire redoutable à domicile. Pour l’Algérie, c’est l’occasion de roder un groupe amputé mais résilient. Petkovic mise gros sur ce second amical : affiner les automatismes, tester des remplaçants, et maintenir la dynamique positive. La prudence avec Amoura montre aussi une gestion long terme : pas de risques inutiles à un mois de la CAN.

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