Luca Zidane dévoile ses objectifs avec les Fennecs
Le football algérien vibre d’une énergie nouvelle ! À 27 ans, Luca Zidane, gardien de Grenade en Segunda División espagnole et fils de la légende Zinédine Zidane, foule pour la première fois le sol algérien en tant que Fennec.
Cette convocation surprise de Vladimir Petkovic pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 arrive au moment parfait : les Verts, leaders du Groupe G avec 19 points, n’ont besoin que d’une victoire contre la Somalie ce jeudi 9 octobre à Oran pour valider leur billet pour le Mondial américain.
Une arrivée émouvante : premier contact avec les supporters
Lundi 6 octobre, sous un ciel algérois automnal, Luca Zidane atterrit à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger. L’accueil, bien que discret, était chargé d’émotion : une poignée de supporters et journalistes attendaient le gardien, drapeaux verts à la main. Souriant, il s’est prêté au jeu des selfies et autographes, un geste humble qui a conquis les cœurs.
“Je suis content d’être ici en Algérie, c’est une fierté pour ma première convocation“, a-t-il déclaré à la presse locale, des mots simples mais lourds de sens. Après des années en équipes de jeunes françaises (U16 à U20), ce choix d’origines paternelles symbolise un retour aux racines pour le fils aîné de Zizou.
Escorté par des caméras, Luca n’a pas échappé aux objectifs : un signe de la main rapide avant de monter dans le taxi direction le Centre technique de Sidi Moussa, le QG des Fennecs. Ce trajet court a immortalisé ses premiers pas sur le sol qui l’appelle depuis longtemps. Pour un joueur habitué aux stades espagnols comme le Nuevo Los Cármenes, cette immersion dans l’univers passionné du foot maghrébin est un baptême du feu.
Intégration rapide : rencontres et échanges au cœur de la tanière
À son arrivée au centre d’entraînement de Sidi Moussa, Luca Zidane a vite pris ses marques. Iil a rejoint le vestiaire pour rencontrer ses coéquipiers. Face à des cadors comme Riyad Mahrez, Youcef Belaïli ou Aïssa Mandi, le gardien de 1,87 m, formé au Real Madrid, s’intègre avec une modestie qui force le respect. Parmi les 26 sélectionnés, il est l’un des trois gardiens, aux côtés d’Oussama Benbot et Alexandre Oukidja, dans un poste que Petkovic cherche à renforcer depuis des mois.
Petkovic, qui avait déjà défendu son choix en conférence. Pour Zidane, c’est l’occasion de briller dans un rassemblement décisif : après un stage de septembre mitigé, les Verts visent la perfection pour ce retour au Mondial après 12 ans d’absence. Luca, avec son expérience en Liga, pourrait bien être le stabilisateur dont l’Algérie a besoin.
Les objectifs de Luca Zidane
Conscient des enjeux, Zidane n’a pas mâché ses ambitions face aux médias de la Fédération algérienne de Football. “On espère pouvoir gagner le prochain match pour la qualification en Coupe du monde, c’est un match important. On espère que le peuple sera derrière nous“, a-t-il lancé, un appel vibrant aux millions de supporters.
Ces mots, prononcés avec une détermination tranquille, reflètent un état d’esprit conquérant : pas de pression écrasante malgré le nom de famille, mais une volonté de s’imposer comme un pilier. À Grenade, où il alterne titularisations et banc, Luca sait que les cages des Fennecs exigent plus : solidité face à la Somalie, outsider accrocheur, puis l’Ouganda, plus rodé.
Et au-delà du Mondial 2026, la CAN 2025-2026 au Maroc pourrait être son tremplin. Luca Zidane n’arrive pas les mains vides : son CV en impose. Mais c’est son humilité, évidente dès ses premiers instants à Alger, qui séduit.
