
l’erreur que le Ghana doit éviter à tout prix contre le Tchad
À l’aube de la 7e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, le Ghana s’apprête à défier le Tchad ce 4 septembre 2025 au Stade Olympique Maréchal Idriss Déby Itno à N’Djamena. Les Black Stars, leaders du groupe I avec 15 points, partent favoris face à une équipe tchadienne qui n’a engrangé aucun point en six matchs.
Pourtant, le sélectionneur Otto Addo met en garde contre une erreur qui pourrait coûter cher : sous-estimer les Sao. Lors de la conférence de presse d’avant-match, le technicien ghanéen a été clair : « Ce serait la plus grosse erreur de penser que nous avons déjà gagné. »
Un favori sous pression
Avec cinq victoires consécutives après une défaite initiale contre les Comores (0-1) en 2023, le Ghana affiche une dynamique impressionnante. Leur écrasante victoire 5-0 contre le Tchad à Accra en mars 2025 renforce leur statut de favori. Portés par des joueurs comme Mohammed Kudus, Thomas Partey et Jordan Ayew, les Black Stars visent une qualification pour leur cinquième Coupe du Monde. Une victoire aujourd’hui, suivie d’un succès contre le Mali le 8 septembre à Accra, pourrait quasiment assurer leur ticket pour le Mondial 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Cependant, Otto Addo refuse de céder à l’euphorie. « Les gens parlent déjà du Mondial, mais c’est une grosse erreur de sous-estimer une équipe comme le Tchad. Ce sera très dur, avec un terrain artificiel et des supporters locaux qui pousseront leur équipe », a-t-il déclaré. Le coach de 50 ans, critiqué pour l’échec des qualifications à la CAN 2025, sait que tout relâchement pourrait compromettre les ambitions ghanéennes.
Les défis du match à N’Djamena
Le Stade Olympique, inauguré en mai 2025, pose un défi supplémentaire. Addo a vivement critiqué la pelouse artificielle, qu’il juge « dure comme du béton » et dangereuse pour les joueurs, dénonçant l’homologation par la CAF. « Mes joueurs ne sont pas habitués à ce type de terrain, mais nous sommes mentalement prêts », a-t-il assuré. Cette surface, couplée à la chaleur et à l’ambiance hostile, pourrait compliquer la tâche des Black Stars.
Le Tchad, lanterne rouge du groupe I avec six défaites, un but marqué et 15 encaissés, semble à première vue inoffensif. Mais Addo insiste sur la nécessité d’une concentration totale : « Il n’y a plus de petites équipes en Afrique. Un but précoce nous aiderait à gérer la pression. »
Les Sao tenteront de créer la surprise à domicile, galvanisés par leurs supporters.