L’Afrique dans le grand bain : 12 héros vers la conquête du monde

Les huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs 2025 sont désormais fixés, et avec eux, l’émergence d’un contingent africain prêt à marquer l’histoire. Malgré l’élimination précoce des clubs africains, douze joueurs venus de six nations du continent poursuivent l’aventure au sein des plus grands clubs de la planète. Alors que les plus grandes écuries du globe s’affrontent dans une quête de gloire, ces ambassadeurs africains sont désormais engagés dans le premier carré du tournoi continental. D’Achraf Hakimi à Serhou Guirassy, ils s’apprêtent à écrire un nouveau chapitre de cette épopée mondiale.

Le Maroc, fer de lance continental

Avec cinq représentants, le Maroc s’impose comme la nation africaine la plus visible de ce Mondial. À l’arrière-garde, on retrouve l’indispensable Yassine Bounou, dernier rempart d’Al-Hilal, déjà héros de la dernière CAN. En Europe, Achraf Hakimi, toujours aussi décisif avec le PSG, continue d’électriser son couloir. À Munich, le jeune Adam Aznou incarne la promesse de demain, tandis que le Real Madrid mise sur la finesse technique de Brahim Diaz et la jeunesse fougueuse de Youssef Lekhedim. Cette génération dorée confirme la profondeur de la filière marocaine, mêlant expérience et ambition.

Algériens et Sénégalais dans le sillage

L’Algérie place deux de ses talents dans le tournoi : Ramy Bensebaïni, roc de Dortmund, infatigable sur son flanc gauche, et Rayan Aït-Nouri, qui s’impose à Manchester City dans un rôle hybride de piston offensif. Le Sénégal n’est pas en reste avec Nicolas Jackson, l’attaquant de Chelsea, buteur instinctif au pressing haut, et Kalidou Koulibaly, capitaine d’Al-Hilal, dont l’autorité et le leadership sur la pelouse restent incontestés. Ces quatre joueurs incarnent la continuité d’une Afrique compétitive, rompue aux exigences du haut niveau européen et moyen-oriental.

La diversité africaine s’exprime

Au-delà des bastions traditionnels, d’autres nations africaines font résonner leur talent sur les pelouses mondiales. Serhou Guirassy, révélation guinéenne du Borussia Dortmund, continue d’impressionner par sa puissance et son sens du but chirurgical. Omar Marmoush, ailier égyptien vif et imprévisible, s’est rapidement adapté aux schémas complexes de Manchester City, offrant une option offensive toujours menaçante. Enfin, Bastos, le défenseur angolais de Botafogo, apporte à son équipe son expérience européenne et sa solidité défensive, devenant un point d’ancrage incontournable dans le onze brésilien. Ces trois visages reflètent la pluralité du talent africain, de plus en plus incontournable sur la scène mondiale.

Les 12 Africains qualifiés pour les huitièmes de finale

  • Maroc (5) : Achraf Hakimi (PSG), Adam Aznou (Bayern), Yassine Bounou (Al-Hilal), Brahim Diaz (Real Madrid), Youssef Yusi Lekhedim (Real Madrid)
  • Algérie (2) : Ramy Bensebaïni (Dortmund), Rayan Aït-Nouri (Manchester City)
  • Sénégal (2) : Nicolas Jackson (Chelsea), Kalidou Koulibaly (Al-Hilal)
  • Guinée (1) : Serhou Guirassy (Dortmund)
  • Égypte (1) : Omar Marmoush (Manchester City)
  • Angola (1) : Bastos (Botafogo)

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