Jean Michel Seri au coeur des confessions pleines de nostalgie

L’international milieu ivoirien n’est pas du rendez-vous de ce mois avec les éléphants de la Côte d’ivoire pour raisons de blessures. Si ses pépins physiques l’ont éloigné des pelouses, Jean Michel Seri a trouvé un moyen de parler de lui. Dans un entretien exclusif, le champion d’Afrique est revenu sur des confidences exceptionnelles quant au succès final des Éléphants en 2023.

Battre le Sénégal, véritable déclic du succès final

Écarté depuis octobre des terrains, c’est à juste titre que Emerse Faé s’est passé des services de son milieu défensif, grand artisan du sacre ivoirien à domicile. En faisant un crochet sur les rumeurs d’une éventuelle signature en France et son objectif de récidiver au Maroc, Seri s’est permis de rembobiner le film du titre de 2023. A l’interrogation de savoir le ressenti après le titre continental, le joueur de 33 ans avoue n’avoir imaginé cette finalité, en comptant sur les débuts en dents de scie qu’ils ont connus. “ C’était quelque chose d’inimaginable d’abord. C’est le premier mot qui me vient quand je veux décrire ce que nous avons vécu. Qui eut cru que la Côte d’Ivoire allait se retrouver dans une position où elle dépendrait des résultats des autres en étant à domicile ? Inimaginable. Après, c’est arrivé, et quand la deuxième opportunité nous a été donnée, on s’est dit qu’il fallait changer les choses. C’est ce qui a été fait, avec le changement de staff, de joueurs. Ça a redonné confiance à beaucoup de joueurs. Ça a vraiment amené un vent nouveau à l’effectif. Beaucoup de choses positives sont arrivées lorsque nous avons su que nous avions une deuxième chance. Il ne fallait pas se rater “ analyse le champion d’Afrique.

Pour le joueur passé par la Ligue 1, rencontrer les cadors de la compétition booste l’énergie nécessaire pour tout donner dans les compétitions de ce genre. Jean Michel Seri a confié que la 8ème de finale contre le Sénégal était le tournant même de la compétition après une première phase cauchemardesque. Il poursuit : “ Comme je l’ai dit, c’était bien de tomber sur le Sénégal en 8e de finale. Quand tu rencontres un gros, l’un des favoris de la compétition, ça te donne une confiance exceptionnelle. C’est le déclic. Les gens peuvent parler du Mali, mais il faut aller en profondeur. Le Sénégal nous donne une assurance exceptionnelle. On aurait pu s’enfoncer dans une forme de suffisance si on avait joué un autre adversaire en sortant des poules “.

La finale, meilleur moment de la compétition pour Seri

Deux ans après ce titre historique, le numéro 4 ivoirien reste nostalgique. Vainqueur d’une compétition en dents de scie émotionnellement, une image reste au-delà de toutes les autres pour l’ancien milieu de L’OGC Nice: la finale. L’ex sociétaire de Fulham retient : “ Je dirais le match contre le Nigeria, en finale. Certains diront contre le Mali, à cause du contexte, de la manière dont on a gagné. Mais moi, je dirais la finale. Quand vous faites une compétition, ce qu’il faut retenir, c’est la finale, ce match qui t’apporte un titre. Il ne faut pas oublier qu’on est mené. Très souvent les finales sont très serrées, terminent par des prolongations ou des tirs au but, nous on a réussi à l’emporter dans le temps réglementaire. C’est exceptionnel ce qu’on a fait ! Je dirais la finale !’’

Laissez un commentaire