La mise au point de Samuel Eto’o, » Je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. »

C’est à travers une lettre ouverte adressée à ses millions d’amis, que le président de la Fécafoot, balloté entre les flots et les remous du conflit presque frontal entre lui et Mouelle Kombi, le Ministre des Sports et de l’Education Physique, a tenu à faire une mise au point.

Il y a de cela 3 mois déjà, le président de la Fecafoot avait effectué une sortie médiatique sur France 24 dans une interview menée par Marc Perelman ou il disait: « On me prête l’intention de devenir chef d’État au Cameroun« . Au fur et à mesure que les jours passent la guéguerre au sein du football camerounais prend petit à petit des allures de luttes intestines ou encore des intrigues de palais pour la succession du « Roi » Paul Biya. Le caractère farouche de la crise qui ne fait que s’envenimer en dit long. Et c’est pour lever le doute et tout amalgame que l’ancien attaquant du Barcelone et du Real a repris le crachoir :

« Mes Chers ami.e.s,

Que serai-je sans votre affection ? Je suis béni de compter mes amis par millions. Combien de légions êtes-vous pour faire rempart face à l’adversité qui me traque ? Vous plaidez ma cause quand les mensonges me harcèlent. Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre. Vous faites barrage quand la mauvaise foi m’accable. Je vous en remercie infiniment.

J’ai consacré ma vie au football. Joueur depuis mon enfance jusqu’à l’âge adulte et, aujourd’hui, dirigeant sportif, j’ai donné le meilleur de moi-même. Elu à la tête de la Fecafoot, je m’efforce de relever notre football. Je travaille vingt heures par jour pour offrir à notre jeunesse les commodités qui ont manqué à ma génération. C’est un sens donné à ma vie que de transmettre et servir mes cadets.

Vous, qui m’aimez et m’appréciez, savez que je ne me cache pas pour exprimer mes idées. Oui, en 2018, j’ai voté pour le Président Paul Biya. Et je lui conserve mon soutien indéfectible. Je l’assume. Et non, je ne laisserai personne me priver de mes droits de citoyen.

En ce qui me concerne, soyons clairs : la présidence de la Fecafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Je le redis haut et fort : Moi, Samuel Eto’o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité.

Soyons constructifs. Rêvons grand pour notre « Continent », donnons le meilleur de nous-mêmes chacun à la place qui est la sienne. Redonnons au football camerounais toute sa grandeur.« 

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